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Exposition collective – Air du temps et nature humaine

Du samedi 25 juin au dimanche 21 août 2022 à la Galerie Juvénal
Vernissage le vendredi 24 juin à 18h30

En lançant le cycle estival « L’air du temps », il y a quelques années, la Fondation ­Bolly-Charlier était loin de se douter que celui-ci pourrait, à l’occasion, cumuler les aspects parfois les plus plombants… entre hypothétique fin (enfin!) de l’ère Covid, odeurs de souffre et de guerre, inquiétudes plus ou moins réelles ou fantasmées… les lendemains n’ont certes pas tous l’air de chanter à tue-tête. Mais il y a aussi les poches d’air, les appels au renouvellement, et puis l’art est là ! Autour de cette thématique ouverte, qui se voulait d’emblée souple et ajustable : légère si possible, engagée s’il le faut, mais toujours stimulante.

Ainsi, la proposition « L’air du temps » de cet été 2022 tourne à nouveau autour de quatre artistes ; et même si des liens existent ou peuvent apparaître, plus qu’à travers un fil rouge trop clair, ces quatre protagonistes se rassemblent surtout autour d’une implication réelle dans les enjeux et les questions de l’art actuel, et de sa place dans la société.

Le temps, dans l’œuvre de Hannah Kalaora, c’est surtout celui où l’on ouvre une brèche — sans en avoir l’air. Dans des compositions évolutives et des propositions qui mélangent peinture, vidéo, photographie, écriture, elle égrène les petits éléments du quotidien, la poésie de « l’infra-ordinaire » (Perec) ; qu’il s’agisse de choses minuscules, plantes ou objets, pour qui sait y voir, tout est discrètement vivant. Dans la même veine, mais en explorant plus précisément la lisière entre le naturel et l’artificiel, le travail de Julie Percillier recrée, avec patience et minutie, de dentelle en broderie, l’admiration immédiate que peut susciter en elle — et en nous — le détail végétal, le motif délicat glané en promenade. Ode aux sens et à la nature, il questionne aussi le rapport de l’homme au fragile équilibre écologique.

De sens et des sens, il est également question dans les toiles de Julien Janvier. La nature, ici, l’artiste s’en joue et en use comme d’un prétexte avant tout. Prétexte à peindre, c’est-à-dire, pour Janvier, expérimenter, remettre en cause les critères esthétiques simples. Ouvrir, somme toute, de façon plutôt joyeuse et colorée, spontanée voire imprévisible, les codes et les pistes de lecture… Quant à la démarche hybride de Marine Penhouët, qui emprunte aussi bien aux théories mélangées d’Aby Warburg qu’à l’esthétique du cabinet de curiosités ou à la culture pop, elle est à sa manière une entreprise de déconstruction et de reconstruction. Et la multiplicité des approches (photographie, volume, dessin, peinture) converge dans le collage et l’assemblage, vers un sens, une expérience et une apparence inédits.

L’air ? Par bonheur, ou par grand bol, il en reste… Et la nature humaine en est pleine.

Une proposition de la Fondation Bolly-Charlier.

Informations pratiques

Du samedi 25 juin au dimanche 21 août 2022 à la Galerie Juvénal
Vernissage le vendredi 24 juin à 18h30
Exposition accessible les mercredis, vendredis et les week-ends de 14h à 18h et les quatre derniers jours (du jeudi au dimanche) de 18h à 22h.

Entrée libre.

Clôture festive de l’exposition et du Festival d’Art de Huy le dimanche 21 août :

  • De 15h à 16h : concert de Kaito Winse. Entrée 5 euros — www.festivalarthuy.be.
  • De 16h30 à 18h : animation pour la création d’un monotype avec la plasticienne Hannah Kalaora. Entrée libre, sans réservation.
  • A 18h : drink de clôture à la Galerie Juvénal et Place Verte.

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